Je me suis levé pour Danette
J’ai mangé deux doigts coupe-faim
J’ai cru atteindre avec Gilette
La perfection au masculin
J’ai crié Chambourcy, Oh oui !
Avec Alice j’ai fait whouhou
J’ai pris un Mars et c’est reparti
Je l’ai trouvé fou Afflelou
Mais personne ne m’a dit lorsque j’étais gamin
À la fin tu es las de ce monde ancien
J’aurais aimé entendre mais personne ne l’a dit
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie
Ce matin j’avais fait venir
L’ami du petit-déjeuner
Juste un café nommé désir
Et en route pour une bonne journée
J’ai expliqué à mon médecin
Si juvabien, c’est Juvamine
Je crois que si un volcan s’éteint
Un être s’éveille, c’est sublime
Mais jamais je n’ai dit au psy sur le divan
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
Je n’ai pas réussi à faire ce témoignage
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage
Hier en mangeant une compote
Je me suis dit ça c’est fort de fruit
Quelqu’un a craché dans mon Yop
Je lui ferai payer le juste prix
Pour pas que la pulpe reste en bas
J’ai bien secoué mais pas trop
Cette fois c’était de l’Orangina
Mais quand c’est trop, c’est Tropico
À propos d’une soirée jamais je n’ai pu dire
Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire
Pourquoi n’ai-je murmuré à cette femme tout à l’heure
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur
Je prends soin de mon corps c’est décidé
Mais faut dire que je le vaux bien
Je ne mange que des produits laitiers
Sensations pures au quotidien
J’ai passé un contrat de confiance
Avec mon partenaire minceur
Le lait de brebis, quand on y pense
C’est une sorte déclic fraîcheur
Après qu’elle soit partie j’aurais dû remarqué
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
J’aurais dû lui écrire en travaillant mon style
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville
Sega est peut-être plus fort que moi
Mais je pense pouvoir battre Croustibat
Zéro traca, zéro blabla
Je l’ai défoncé à coups de batte
C’était bon, c’était pas Bonduelle
À fond la forme, c’était trop beau
Sorti indemne de ce duel
Pas besoin du pansement des héros
Dans les rues de Paris j’aimerais tant crié
Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé
Car face à mon chagrin je suis un être servile
Sois sage , oh ma douleur et tiens toi plus tranquille
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