vendredi 13 février 2009

Mémoire sélective

Je me suis levé pour Danette

J’ai mangé deux doigts coupe-faim

J’ai cru atteindre avec Gilette

La perfection au masculin

 

J’ai crié Chambourcy, Oh oui !

Avec Alice j’ai fait whouhou

J’ai pris un Mars et c’est reparti

Je l’ai trouvé fou Afflelou

 

 

Mais personne ne m’a dit lorsque j’étais gamin

À la fin tu es las de ce monde ancien

J’aurais aimé entendre mais personne ne l’a dit

Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie

 

 

Ce matin j’avais fait venir

L’ami du petit-déjeuner

Juste un café nommé désir

Et en route pour une bonne journée

 

J’ai expliqué à mon médecin

Si juvabien, c’est Juvamine

Je crois que si un volcan s’éteint

Un être s’éveille, c’est sublime

 

 

Mais jamais je n’ai dit au psy sur le divan

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

Je n’ai pas réussi à faire ce témoignage

Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage

 

 

Hier en mangeant une compote

Je me suis dit ça c’est fort de fruit

Quelqu’un a craché dans mon Yop

Je lui ferai payer le juste prix

 

Pour pas que la pulpe reste en bas

J’ai bien secoué mais pas trop

Cette fois c’était de l’Orangina

Mais quand c’est trop, c’est Tropico

 

 

À propos d’une soirée jamais je n’ai pu dire

Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire

Pourquoi n’ai-je murmuré à cette femme tout à l’heure

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur

 

 

Je prends soin de mon corps c’est décidé

Mais faut dire que je le vaux bien

Je ne mange que des produits laitiers

Sensations pures au quotidien

 

J’ai passé un contrat de confiance

Avec mon partenaire minceur

Le lait de brebis, quand on y pense

C’est une sorte déclic fraîcheur

 

 

Après qu’elle soit partie j’aurais dû remarqué

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

J’aurais dû lui écrire en travaillant mon style

Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville

 

 

Sega est peut-être plus fort que moi

Mais je pense pouvoir battre Croustibat

Zéro traca, zéro blabla

Je l’ai défoncé à coups de batte

 

C’était bon, c’était pas Bonduelle

À fond la forme, c’était trop beau

Sorti indemne de ce duel

Pas besoin du pansement des héros

 

 

Dans les rues de Paris j’aimerais tant crié

Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé

Car face à mon chagrin je suis un être servile

Sois sage , oh ma douleur et tiens toi plus tranquille

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